Chers investisseurs,
Bien le bonjour,
Les cygnes noirs oscillent de la tête mais les nouvelles restent bonnes en général. Si certaines valeurs commencent à s’essouffler, il y a encore du carburant dans les réservoirs. La nouvelle vigueur reste sous-jacente comme le virus qui a contaminé 1.192.008 belges et a provoqué le décès de 25.397 d’entr’eux.
Le marché boursier s’attendait à des mouvements de recul plus prononcés avec le symposium de la Fed à Jackson. Au contraire, cela a stimulé le marché, les principaux indices mondiaux restent encore et toujours positifs. L’OR CONTINUE à REPRENDRE DES COULEURS.
L’amélioration de l’économie est bien présente et la Fed qui envisage de réduire sa politique monétaire pourra probablement mieux le faire vers fin 2021-début 2022. Pour les novices en la matière, cela signifiera que les Autorités monétaires américaines commenceront à réduire le programme mensuel d’achat d’obligations de 120 milliards de dollars. Elle jouera à l’équilibre en essayant de maintenir les taux d’intérêt bas et en cherchant à poursuivre la croissance du marché de l’emploi.
Tout irait pour le mieux si le virus ne nous jouait pas de nouveau un vilain tour avec sa variante du delta. Cela pourrait en effet contrarier la croissance à court terme. Les experts pensent toutefois que la reprise à long terme restera toujours intacte.
Des économistes pensent que l’inflation qui se crée n’est que transitoire. Pour dire cela, ils s’appuient sur le fait que les perturbations subies par les chaînes d’approvisionnement sont sous pression avec la hausse soudaine des demandes et qu’elle retrouveront naturellement leur équilibre après quelque temps. En plus, et cela s’est déjà vue, la FED pourrait ne pas tenir compte du coût de l’alimentation et des dépenses énergétiques dans son calcul des chiffres de l’inflation. (par exemple, ne pas tenir compte du prix des cigarettes ou autre babiole non indispensables ou nuisibles à la santé).
Cependant, et nous en avons une début de preuve avec la rareté soudaine des microprocesseurs, l’inflation peut devenir très complexe lorsque le pays dépend d’un grand nombre d’importations. Nous risquons de voir des pénuries qui feront stagner des secteurs d’avenir et très importants comme l’industrie automobile et le secteur technologique. Nous pourrions trouver le même malaise dans les ventes au détail avec une diminution drastique des stocks des grandes surfaces.
La crise climatique qui perturbe grandement des pays dont le nôtre continue de peser sur les équilibres budgétaires et pourrait bien faire grimper indirectement l’inflation avec des augmentations soudaines d’assurances, d’impôts spéciaux, de frais médicaux non remboursés, etc..
Des organismes de contrôle, des institutions de défense des consommateurs et déjà des syndicats se posent des questions quant au rôle de l’Etat de dépenser davantage afin d’aider la politique de sécurité sociale et de favoriser la reprise économique nécessaire à la formation de richesses.
Le Monde s’inquiète surtout de la provenance de l’argent et de savoir qui va finalement payer avec les effets pervers sur l’inflation et la crainte de voir la valeur de l’épargne accumulée s’effriter.
Je le redis, rien ne dit qu’il faille vendre les actifs mobiliers, il est même encore encouragé de profiter de la course à la hausse mais des signes avertisseurs nous montrent vraiment que déjà certaines actions de choix se retirent de la course folle et semblent soudainement délaissées même avec de bons résultats. L’inflation est un élément à ajouter absolument à notre surveillance de tous les jours.
Voici quelques valeurs belges qui gardent encore le cap :
Voilà, vous avez le choix de ce début de septembre. Profite bien du soleil et à bientôt.
Roger LECUT
GRADUE EN SCIENCES BANCAIRES ET BOURSIERES