Le petit mot boursier de Roger Lecut (04 décembre 2022)

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Roger Lecut
Ecrit par Roger Lecut

Article rédigé par un spécialiste de la bourse

Chers investisseurs,

Les statistiques du Corona ne fléchissent pas. Nous en sommes à 33.061 décès et 4.639.411 contaminations. La Bourse s’agrippe au mur haussier de fin d’année. Que faut-il en penser ?

Les indicateurs montrent que les actions en hausse dépassent le niveau de celles en baisse et que la plupart évoluent au-dessus de leur moyenne à 50 jours(73,9 %). Cependant, 42,4 % seulement dépassent à nouveau la moyenne à 200 jours. Les investisseurs écoutent toujours la respiration de la FED avec la hausse des taux. Le sentiment haussier semble toutefois se confirmer et devrait rester solide au moins jusque la fin d’année. Certains analystes remarquent la solidité des secteurs cycliques comme la finance, les valeurs industrielles et le secteur des matériaux. Logiquement, ils devraient souffrir de la hausse des taux mais il n’en est rien en ce moment ; les cycliques sont encore soutenues par les bénéfices des sociétés suivies. Ce qui est bien d’un côté, c’est la création d’emplois qui continue à dépasser les prévisions mais, comme je l’ai déjà signalé, ce devrait être le nombre de chômeurs en augmentation qui devrait déclencher une nouvelle hausse de la Bourse car cela freinerait la hausse des taux.

Donc, nous devons freiner notre enthousiasme, cela est bon à court terme, mais les mois à venir seront volatils en évènements car la courbe inversée des taux reste un gros problème aux USA et pourrait amener la récession. (négative de 0,77). Je rappelle à nouveau qu’il y a inversion, lorsque les rendements des bons du Trésor à court terme https://www.marketwatch.com/investing/bond/tmubmusd02y?countrycode=bx&mod=article_inline dépassent les taux à long terme https://www.marketwatch.com/investing/bond/tmubmusd10y?countrycode=bx&mod=article_inline.

C’est un excellent indice qui prédit le ralentissement économique. Les sceptiques diront que c’est peut-être une bonne indication mais que cet indicateur ne dit pas le moment où cela se produira. La FED a d’ailleurs déclaré qu’elle pourrait être disposée à laisser l’inflation se calmer sans pousser l’économie dans une récession.

Mais je pense qu’il y a une bonne nouvelle. Pour la troisième fois cette année, la moyenne mobile à 250 jours a été percée vers le haut. C’est une formation de rupture dite aussi reprise technique. Cela pourrait engendrer une reprise plus massive des investisseurs.

Des avertis pensent que cela est dû au plafonnement du prix du pétrole russe à 60 $ le baril et que la Russie pourrait prendre de nouvelles mesures quand à la vente de celui-ci. Si cela engendre une hausse du produit, cela va inévitablement aggraver les pressions de l’inflation. Avec l’hiver qui devient rigoureux, une inflation serait aussi relancée par la flambée des prix du gaz et de l’électricité.

Je conseille donc la prudence et de surveiller la volatilité du marché. Les initiés achèteront les bons secteurs et les actions de qualité à chaque mouvement baissier ; profiter du recul est une bonne stratégie.

Le mieux est de combiner l’analyse technique et analyse fondamentale.

Bien que je pense que l’analyse technique est l’outil idéal pour trouver des points d’entrée et de sortie dans les actions individuelles, il faut aussi que l’évolution de la société choisie repose sur les bases solides des bénéfices engendrés ou à venir. Cyclologiquement, il y a aussi des périodes pour acheter tel ou tel secteur.

Investir dans les actions à plus long terme me semble toujours gagnant. Il y a des hauts et des bas mais au bout du compte, c’est bien rentable.

Les 500 valeurs de l’indice SP-500 ont chuté de près de 7 % en 2018 mais ont grimpé de plus de 28 % en 2019, de plus de 16 % en 2020, de plus de 26 % en 2021 et cette année, elles perdent près de 17 %. Cela donne plus ou moins une moyenne de gains de 10 % ; ce n’est pas à dédaigner.

En fait, une personne qui aurait misé 100.000 euros et copié l’indice par un fonds ou qui était dans les bons secteurs aurait eu une évaluation de 93.000 en 2018, une de 120.000 en 2019, de 140.000 en 2020 et de 177.000 en 2021. Son capital cette année serait ramené à 147.000 à ce jour. Pour moi, il n’y a pas dessin.

Voyons maintenant quelques graphiques de la bourse en Belgique :

Voilà, il y a déjà de belles opportunités. Regardez les fondamentaux avant d’acheter ; ce sera plus raisonnable. Quant aux crypto devises, il serait question, du moins on en parle, de les lier à l’or. Dans ce cas, ce serait plus sérieux. Quelle débandade et certains prévoient une nouvelle chute de 40 % ; bigre

Bonne lecture – Roger LECUT

Gradué en Sciences Bancaires et Boursières

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