Chers investisseurs,
Me revoilà au poste. J’espère que vous avez eu de bonnes et heureuses fêtes. J’espère aussi que vous continuez à vous protéger du virus Corona ; Nous en sommes à 33.395 décès et 4.682.234 contaminations.
La Bourse est également secouée et certains attendent de voir l’effet Janvier. Vous avez déjà entendu ou lu l’adage « Ainsi va janvier, ainsi va l’année ». En fait, un féru de statistiques a découvert en 1942 que depuis 1925, les plus petites actions battaient toujours les plus grandes actions au niveau du rendement durant le mois de janvier. Cela est mis en doute par les fondamentalistes mais force est de constater que les marchés augmentent souvent pendant le premier mois de l’année. Techniquement, cela est le fait que les investisseurs institutionnels liquident leurs positions perdantes en décembre pour que leurs portefeuilles apparaissent moins fébriles ou moins hasardeux. C’est ce qu’on appelle le « Window dressing ».
Par contre, au mois de janvier, ces gestionnaires de fonds réinvestissent de nouveau en bourse, le capital vendu et même parfois plus ou d’autres valeurs en contrepartie.
Alors, c’est le jeu des éditoriaux ou des gourous de convaincre les investisseurs : bonne ou mauvaise année 2023. En effet, selon certains, le mois de janvier détermine également le reste de l’année en bourse. Si les marchés augmentent en janvier, l’année en bourse devrait être une bonne année.
Mais déjà certains citent les cinq premiers jours de janvier tandis que d’autres cernent le mois complet. 2023 est en bonne position selon les adages car on a également découvert que les rendements étaient au plus haut lorsque la stratégie de janvier est appliquée au cours de la troisième année de mandat d’un président américain. C’est le fait ; Biden doit encore présider 2 ans.
Mais, je dois avouer que ces adages avaient plus d’influence sur les marchés dans le passé. Les ordinateurs sont de plus en plus impliqués dans les recherches et les infos boursières. On n’est plus au temps de Rothschild qui avait fait fortune en sachant avant les autres que Napoléon avait perdu la bataille de Waterloo et cela grâce à ses pigeons voyageurs.
Pour ne décevoir personne, je dirais que les chances d’avoir un bon mois de janvier sont de 50-50. Je vous conseille toutefois de jeter un coup d’œil sur les charts qui suivent ; ils vous donneront du baume au cœur.
Ces valeurs sont revenues au-dessus de leurs trois moyennes et c’est très bon signe.
Je vous souhaite bonne réflexion et bons achats.
Roger LECUT Gradué en Sciences Bancaires et Boursières.