Roger Lecut
Chers investisseurs,
La météo est déboussolée en ce moment et chacun tire la couverture de son côté. Il faut des batteries et nous avons une firme belge bien connue qui voit les constructeurs automobiles même européens lui préférer des batteries à meilleur compte mais hélas à durée nettement plus limitée. Ce qui compte, c’est de vendre des véhicules pas trop chers et même si la batterie achetée en Asie dure moins longtemps, le prix du véhicule à la vente sera plus attrayant. Le client habituel pourra s’en mordre les doigts mais les sociétés qui donne un véhicule électrique à leurs collaborateurs amortissent plus aisément un véhicule moins cher. Le cours de l’action s’en ressent mais le graphique est indécis. Dois-je lire un triangle rectangle descendant en formation ou l’ébauche d’un « W » prometteur de hausse ?
L’intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans notre vie. Pourtant, l’envol des favorites semblent imiter l’alouette de nos champs. Sur ce, les analystes se posent des questions. Voyons l’action NVIDIA cotée à la bourse américaine du Nasdaq.
Je viens de lire que les analystes commencent à dégrader cette valeur recherchée et considérée comme la star de l’IA. C’est vrai qu’elle a terminé la semaine dernière sur une note baissière, alors que l’indice des 500 valeurs américaines affichait une hausse. En recherchant le pourquoi d’une chute de près de 2 %, on s’aperçoit qu’elle est due à une dégradation de la notation de l’action par la firme NewStreet Research qui pense que l’action semble être pleinement valorisée. Elle mérite donc de quitter la mention « acheter » pour la zone « neutre »
Mais cela n’est nullement un signal de vente puisque l’analyste pense que le cours pourrait atteindre une fourchette de cours de 135 $ à 1 an et 143 $ à deux ans. Un tel rendement n’est pas à rejeter. Toutefois, cette fourchette de cours dans le futur est différente selon les analystes.
Déjà, la moyenne de l’avis de ces derniers se trouve vers les 132 $ dans un terme d’une année.
La plupart déclare que si l’action a toujours un solide attrait par rapport à ses concurrents, il n’en est pas moins vrai que l’action a grimpé de plus de 160 % depuis début janvier. Il faut donc rester prudent tout en restant optimiste.
Le problème reste donc l’estimation du potentiel qui commence à devenir limité dans la croissance. Cela peut peser sur le titre qui va perdre ceux qui visent une hausse à court terme et qui vont rechercher une autre vedette moins connue ou sur le point de briller prochainement.
Les Suisses pensent toutefois que NVIDIA pourrait atteindre les 150 $ cette année encore en se basant sur une projection de bénéfices supérieurs aux autres estimations d’analystes Qui aura raison ?
Voilà, vous avez les coussins de sécurité et la hausse possible. La force relative sur l’avant dernier graphique nous montre que la valeur a déjà connu une faiblesse à la mi-avril et quelle hausse ensuite.
Il faut en bourse, s’informer, réflèchir et agir.
A vous de prendre l’initiative.
Roger LECUT Gradué en Sciences bancaires et boursières.