Bien le bonjour,
Ce dimanche, tout est affolant. Aussi bien les 20,038 défunts du corona en Belgique que la hausse du Bitcoin ou la santé invraisemblable des bourses. Pour investir, il faut s’informer, réflèchir et agir. Alors, que se passe t-il ? Vous êtes super informés ou mal informés avec les fake news et il est bon de faire le point et de se projeter un peu en avant. Tout d’abord le point :

Les bourses américaines semblent dédaigner la saga de la Maison Blanche et les investisseurs restent bullish à 56 %. 87 % des actions évoluent encore au-dessus de leurs moyennes mathématiques traditionnelles. Peu de valeurs évoluent dans le rouge et certaines comme TESLA, la voiture électrique vont de sommet en sommet.

Pour les amateurs de cryptomonnaies, ceux qui spéculent auraient dû investir dans l’Ethereum dont la performance en 6 mois est nettement plus marquante encore que le Bitcoin. Un regard sur la hausse récente avec un volume qui diminue devrait inciter à la prudence mais, je sais, un spéculateur axé sur le profit immédiat fait fi de toute remarque pertinente.


Regardons les secteurs. Depuis 6 mois, c’est la reprise des Matériaux de base et des Industrielles ; mais depuis peu, le cycle de la consommation reprend du poil de la bête.


Il suffit de regarder votre compte en banque pour vous apercevoir que vous avez nettement moins dépensé cette année et que vous pourriez bien être incité à acheter un véhicule de la nouvelle génération. Cela se traduit dans les graphiques.

Le prix d’une action est déterminé par l’attitude des acteurs du marché à l’égard des fondamentaux ou des espoirs de gains. Heureusement pour nous, ces attitudes se déplacent dans les tendances graphiques, et une fois qu’une tendance commence, elle tend à se perpétuer. À condition qu’elle ne soit pas surchargée, (une bulle provoquée par des acheteurs qui ne voient qu’un gain immédiat) nous pouvons raisonnablement supposer que cette tendance se poursuivra.


Le marché boursier a connu une hausse impressionnante depuis le printemps dernier, mais les indicateurs ne chôment pas et laissent présager un bel avenir. Le rapport entre les actions et les obligations, qui a clairement fait un W haussier a éclaté.


Cela suppute que les actions sont susceptibles de surperformer les obligations mais hélas pas, qu’elles se redresseront sans correction. Toutefois, il n’est pas exagéré de dire que les actions seront orientées vers le haut en 2021. Il faut aussi réflèchir et se dire qu’il n’est pas exclu que 2021 verra une correction forte, imprévisible et inattendue dans le courant de l’année car certaines parties du marché sont assez tendues en ce moment. Toutefois, je crois que les investisseurs seront mieux servis en se concentrant sur la situation dans son ensemble, plutôt que de s’inquiéter d’une correction éventuelle de 10 à 20 % qui pourrait ou non se développer en 2021.


Les matières premières deviennent haussières ; c’est à la fois, un signe de reprise et d’inflation.


Cette reprise atteint un point où elle est compatible avec une tendance à la hausse des produits de base. Les spécialistes recherchent un indicateur cohérent qui indique la relation ultime inflation-déflation, c’est-à-dire le rapport entre les matières premières et les obligations. Lorsque les matières premières progressent, cela signifie que le cycle économique a commencé sa phase inflationniste. Cela signifie que les produits de base ont cessé de battre en retraite et ont commencé à se raffermir. Nous aurons bientôt les rendements obligataires qui vont se stabiliser et même se renforcer en prévision des pressions inflationnistes à venir. Par conséquent, nous sommes en mesure de penser que la hausse des produits de base et des obligations signalent une hausse des prix des produits de base.
Étant donné que le marché haussier en est à ses débuts, d’autres marchés sont susceptibles de bénéficier de la hausse des prix des produits de base. Ce sont les monnaies sensibles à ceux-ci comme le dollar canadien et australien, les secteurs sensibles aux ressources, y compris les métaux et les matériaux, ainsi que les marchés émergents sensibles aux produits de base. Bref, beaucoup se présentent maintenant sur les listes d’achat.

Bref, je n’oserais pas vous dire que le marché américain va baisser car il s’agit d’une relation relative et rien ne nous dit pas que le marché américain va décliner. Je pense simplement qu’il est susceptible de sous-performer les autres bourses mondiales. En fait, tout est susceptible de se redresser, mais avec plus d’ampleur que les États-Unis.
En Belgique, nous avons aussi des révélations et les institutionnels se penchent sur les valeurs suivantes :









Et bien voilà mes dernières réflexions, c’est à vous d’agir maintenant.
Roger LECUT Gradué en Sciences Bancaires et Boursières