Chers investisseurs,
Si le soleil brille, ce n’est pas pareil pour les statistiques du Corona. La GUERRE en Ukraine supplante les infos sanitaires. Pourtant, nous en sommes à 31.693 décès pour une contamination de 4.116.397 personnes. Ce n’est pas rien
La Bourse nous joue des tours. On s’attendait bien entendu à la culbute des cryptomonnaies, à la résistance de l’or et à la hausse des taux. Mais les « jeunes » peu avertis des cycles boursiers et « jouant » surtout comme au casino ont reçu de plein fouet, les effondrements boursiers. Nous sommes quelque peu dans un climat de panique « contrôlée ». Si l’or continue de briller l’argent et le cuivre vont retrouver leur plancher.
Certains effondrements s’expliquent aisément. Le cours de bourse représente l’actualisation des bénéfices futurs. Or, prenons UCB ; elle vient de subir un fameux revers avec le manque d’aval à la demande de licence de son médicament phare pour le psoriasis. Ce refus provisoire va pousser bien entendu, UCB à revoir ses prévisions financières pour 2022 et elle tablait sur des revenus compris entre 5.15 et 5.4 milliards d’euros. Cela représente un résultat par action de 4,80 à 5,30 euros. Ce ne sera pas pour 2022 et le titre plonge puisque les dividendes futurs se seront pas à la hauteur des espérances.
Mais vous voyez, la chute est savamment contrôlée. Un rebond (disons une reprise en main) est même déjà en cours. Nous savons touché les 84,10 euros et nous terminons la semaine à 88 euros.
Vous constaterez que le volume de chute est quatre fois moindre que le volume d’achat lors de l’envolée de 2019. Il me semble intéressant de vous montrer les dernières corrections sévères du portefeuille Belgique. Mais avant, je dois vous montrer quelques figures de double fond. C’est un signe de rebond à considérer comme le départ d’une nouvelle hausse.
En effet, un graphique à double fond décrit un changement de tendance et une réaction dynamique inversée par rapport à la chute des cours. Il réécrit la baisse d’une action au même niveau ou à un niveau similaire à la baisse d’origine, et dessine, en fait, un deuxième rebond. Les chartistes recherchent donc le double fond qui ressemble à la lettre « W ». Le plus bas touché deux fois est considéré comme un niveau de support.
Vous devez retenir de cette gymnastique graphique :
Que la progression du premier creux devrait être une baisse de 10 % à 20 %, puis le deuxième creux devrait se former à moins de 3 % à 4 % du creux précédent, et que le volume de la progression suivante devrait logiquement augmenter. Que le modèle de double fond suit toujours une tendance baissière majeure ou mineure dans un titre particulier et signale le renversement et le début d’une tendance haussière potentielle. Vous devez aussi noter que plus la durée entre les deux creux de la configuration est longue, plus la probabilité que la configuration graphique réussisse est grande. Une durée d’au moins trois mois est considérée comme appropriée pour les creux du modèle à double fond, afin que le modèle donne une plus grande probabilité de succès.
En outre, le volume doit être étroitement surveillé pendant la formation du motif. Un pic de volume se produit généralement pendant les deux mouvements de prix à la hausse dans le modèle. Ces pics de volume sont une forte indication de la pression à la hausse sur les prix et servent de confirmation supplémentaire d’un modèle de double creux réussi.
Cette figure devient un beau signal d’achat lorsque le cours de clôture est dans le deuxième rebond et s’approche du sommet du premier rebond du modèle, et qu’une expansion notable du volume est actuellement associée à des fondamentaux qui indiquent des conditions de marché propices à un renversement.
Passons aux sévères corrections de plusieurs bonnes valeurs et aussi quelques spéculatives valeurs de notre bourse en Belgique :
Et bien voilà, bonne lecture et surtout bonne réflexion. La panique est toujours mauvaise conseillère.
Roger LECUT Gradué en Sciences Bancaires et Boursières.