Le petit mot boursier de Roger Lecut (16 mai 2023)

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Roger Lecut
Ecrit par Roger Lecut

Article rédigé par un spécialiste de la bourse

Chers investisseurs,

En Bourse, tout est quasi quotidiennement remis en cause. Cela va bien d’un côté et le mal s’installe de l’autre côté. La GUERRE en Ukraine fait tourner les sociétés d’armement mais elle engendre aussi des retournements dans la façon de vivre de bien des gens. Tout est motif pour opérer des modifications de vie mais il faut bien se dire que tout, non seulement évolue trop vite, mais aussi, tout s’use trop vite. En mer du Nord, les Belges sont fiers de leurs éoliennes. C’est un fait mais des plans sont à l’étude pour les démolir car la nouvelle génération de ces moulins à vent nécessite déjà non seulement leur remplacement mais une destruction complète avec le socle. C’est du boulot pas toujours écolo. On pourrait réutiliser les pales mais, il faut bien l’avouer, la société moderne n’a pas pensé à la réutilisation de ce qui était possible en récupération. Une belle bataille en perspective qui fera beaucoup de vent. Quid des perturbations dans la faune aquatique ? Pourquoi changer d’emplacement ?

Les dissidences géopolitiques ont donné finalement du plomb dans l’aile au dollar et l’Amérique, le pays phare de l’économie est très inquiet à ce sujet. Des jours sombres pointent à l’horizon. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a d’ailleurs prévenu que le gouvernement fédéral courrait le risque de se trouver à court de liquidités dès le mois prochain en l’absence d’accord au Congrès pour relever le plafond de la dette publique. Les vieux briscards ont déjà connu cette phase difficile mais chaque fois résolue. Mais avec les élections en perspective, les deux clans risquent de se saboter. Bien que le calendrier des négociations en cours en vue de relever ce plafond reste d’actualité, un défaut sur la dette est possible dès le 1er juin.

Pour l’instant, et depuis le début 2023, le Trésor américain a recours à des mesures de financement exceptionnelles. Il continue ainsi à honorer les obligations arrivant à échéance. Pourquoi cette grande crainte ? , Le plafond actuel est déjà énorme : environ 31.400 milliards de dollars. L’enjeu est politique : les Républicains exigent que le relèvement du plafond de la dette soit accompagné d’une baisse des dépenses publiques. C’est de la saine gestion, mais les Démocrates souhaitent augmenter le plafond sans ajustement de la politique budgétaire.

En fait, au lieu de parler GUERRE, on parlera DOLLAR et si le SOLEIL revient comme au bon vieux temps, ce sera plus agréable pour notre bonheur de vivre.

En fait, maintenant, avec un euro, j’achète 1,09 dollar. Mais si je vends un dollar, je n’en reçois que 0,92 centimes d’euro.

Les devises évoluent comme les impulsions boursières mais l’EURO EST DEVENU UNE GARANTIE CONTRE LES D2VALUATIONS que j’ai connu dans ma jeunesse. L’histoire est un éternel recommencement. Si le dollar valait 1,38 euros en 2014, il n’en vaut plus que 1,09 ce jour et fin 2022, il n’en valait même plus que 0,96€

Dans toute cette tourmente régulière, le monde des sociétés évolue selon les tendances. Par exemple, aujourd’hui, voici dix valeurs conseillées à l’achat. Que disent les graphiques ? Pour UCB, le volume est faible, les pros dans l’attente d’une décision sur le prochain médicament « phare » ; l’objectif de cours est vraiment ambitieux avec ses 147 euros.

Pour AHOLDDELHAIZE, on estime la probabilité de hausse à 33,7 euros. C’est possible.

L’action française AXA (référence à notre ancienne ROYALEBELGE) a un objectif de 29,5€. C’est très possible.

ADIDAS est sur la voie des 185 euros.

AIRBUS est sur la voie des 200 euros. II est très recommandé avec un carnet de commandes bien rempli.

ING s’installerait bien à 16,80 euros.

Des mordus de biscuiteries s’imaginent le cours de LOTUS BAKERIES à 6600 euros. Ce n’est pas un rêve absurde.

Mais faut-il absolument un support fondamental pour réussir un achat ? Il me semble que la jugeotte a aussi son mot à dire.

Certaines favorites retrouvent des couleurs et leur marche de croissance

Voilà, le soleil m’appelle. Bonne lecture

Roger LECUT
PROFESSEUR DE CYCLOLOGIE BOURSIERE.

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