Le petit mot boursier de Roger Lecut (17 juillet 2021)

Chers investisseurs,

Le temps change et les opinions boursières également. Le corona tue moins qu’auparavant mais la 4ème vague semble s’installer. Nous en sommes à 25.209 décès et à 1.103.473 personnes affectées par ce fichu virus.

Le climat nous affecte également et cela coûte à nouveau en vie. Les désastres vont affaiblir principalement les compagnies d’assurance et une partie de la population ainsi que des commerçants.

Toutefois, ces compagnies sont réassurées elles-mêmes auprès d’autres colosses qui devront souffrir le plus comme :

En Bourse, les actions diminuent et terminent donc la semaine avec des pertes. Les investisseurs ont pesé les données économiques. Le Dow Jones, le S&P & le Nasdaq commencent le plongeon attendu à l’unisson.

Les indices mettent ainsi fin à une série de trois semaines de gains. Les informations récentes ont eu un impact démoralisant sue les consommateurs car ceux-ci, depuis le début de juillet, craignent une forte inflation. La France et nos autres voisins ont subi également des pertes.

Ces nouvelles inflationnistes ont fait que la semaine a été marquée de séances de négociation agitées, notamment après les commentaires du président de la Réserve fédérale, Jérôme Powell, et les dernières données économiques. Avec un marché constamment bousculé, certains avertis commencent à appliquer la stratégie de négociation d’options mais ce n’est pas mon propos et c’est aussi risqué que les cryptomonnaies. Le Dow Jones a donc chuté de 300 points en signalant une faiblesse ces dernières semaines. Si vous avez eu du mal à réaliser des bénéfices car vous espérez encore une nouvelle hausse ou si vous cherchez simplement à apprendre une nouvelle stratégie pour vous attaquer aux différents marchés, je crains que ce ne soit plus le moment d’investir à tout vent. Beaucoup pensent comme moi.

Les actions de groupes cycliques comme les sociétés financières et énergétiques ont pris du recul tandis que l’indice des petites entreprises chute de 5,1 %, sa pire semaine depuis octobre.

On se souviendra longtemps de ses épouvantables inondations qui ont endeuillé notre pays mais le 14 juillet très cher à nos amis français restera gravé aussi pour une date importante pour le futur de l’euro. En effet, la Banque Centrale européenne a dévoilé son intention de lancer un projet pilote pour explorer les avantages et les risques à introduire une version numérique de l’euro. Ce projet est prévu pour durer deux ans pendant lesquels, la BCE vise à identifier une conception possible de la monnaie numérique ainsi que son impact potentiel sur l’économie européenne.

Et nos billets de banque alors ? Rassurez-vous, la banque a certifié qu’elle ne remplacerait pas l’euro physique. Ce serait plutôt un à-côté permettant de diversifier les formes de paiement. Les transactions numériques seront tout de même beaucoup plus rapides que de nos jours. La BCE a souligné qu’un euro numérique se distinguerait des cryptomonnaies, qui ne sont soutenues par aucune institution publique et dont les prix et la confiance sont sujets à la volatilité.

Cet euro numérique serait aussi stable que l’euro physique. De ce fait, l’or reprend des couleurs.

La BCE signale que des expérimentations ont été menées dans les quatre domaines suivants : le grand livre numérique de l’euro ; vie privée et lutte contre le blanchiment d’argent ; limites sur l’euro numérique en circulation ; l’accès des utilisateurs sans connexion à Internet et facilitant l’inclusion avec des appareils appropriés. Aucun obstacle technique majeur n’a été identifié pour aucune des options de conception évaluées. Les investisseurs doivent en déduire que cette forme numérique de la monnaie utilisée par les 19 pays de ce qu’on appelle la zone euro pourrait constituer une alternative aux services de paiement tiers et aux cryptomonnaies comme le bitcoin. L’intérêt pour les cryptomonnaies tant décriées comme ce dernier a explosé ces dernières années. Mais les banquiers internationaux craignent que l’utilisation généralisée de monnaies étrangères ou non réglementées ne déstabilise l’économie européenne. Ce projet pilote semble aussi être une réponse à l’avancée chinoise. Si la Chine a bien décidé de bannir les cryptomonnaies de son territoire, c’est pour mieux lancer son yuan numérique. Pour certains, il est attendu entre la fin de l’année 2021 et le début de l’année 2022. Du côté de l’Europe, c’est une vraie réponse proposée par la Présidente de la Banque centrale européenne, et ses équipes qui mettent régulièrement en garde les investisseurs sur la volatilité des cryptomonnaies.

Je vous ai communiqué les dix top en valeurs belges depuis 10 ans, voilà les 10 flops depuis ce temps. Ce n’est pas pour vous chagriner mais pour que vous vous fassiez une idée autre. La Bourse, c’est parfois le Temple des Regrets si on n’adopte pas le concept « s’informer, réfléchir, agir ».

Je pense que ce défilé est suffisant. Acheter, c’est bien mais avant tout, il faut connaître la société et au moins ce qu’elle fait. Je me rappelle, lors d’un de mes cours, je donnais des codes de société méritant un suivi avant d’acheter. Je citais par exemple : SXTC RCAT AEHR KDMN et je terminais avec MBBSTBA

Un des nouveaux élèves comprenant que je citais des valeurs au top des gains, passa des ordres d’achat pour ceux-ci à sa banque. Celle-ci s’exécuta sauf pour la dernière citée. L’élève essaya de diviser le code en deux mais rien n’y fit. Le cours suivant, il me posa évidemment la question que j’attendais. Non, il ne s’était pas trompé mais il n’avait pas fait de recherche, il voulait acheter un chat dans un sac. Pour la fin de l’histoire, MBBSTBA signifie pour les petits mots d’amoureux qui se passait de banc à banc du temps de mon école : Mille Bons Baisers Sur Ta Bouche Adorée.

Cela fait sourire, il y a du soleil. Vous, comme moi, devrions en profiter.

Roger LECUT Gradué en Sciences Bancaires et Boursières.

Roger Lecut

Je propose un cours en ligne sur la cyclologie boursière accessible gratuitement. Des analyses boursières régulières des actions et indices boursiers. Gazette de l'investisseur avisé : Chaque mois et ceci depuis l'année 2003, je vous propose une gazette boursière pour investir en bourse. Dans cette gazette je présente et commente des graphiques boursiers de valeurs françaises et internationales. J'analyse aussi les indices internationaux (Cac 40, Nasdaq, Dow Jones, ...) en me basant essentiellement sur les graphiques et les cycles économiques et boursiers. J'étudie aussi les fondamentaux des sociétés et je prends aussi en compte le contexte économique actuel (santé des différents secteurs d'activité, conflits militaires, devises, stocks des matières premières, économie globale, ...). Bonne lecture à tous. Roger LECUT Professeur de Cyclologie boursière Ancien Administrateur et ancien Vice-Président d'INVESTA

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