Chers investisseurs,
Tout d’abord, bonne fête de Pentecôte, beau temps et bonne bourse.
Voilà, c’est le moment de prendre une pose et de faire semblant d’ignorer la GUERRE en Ukraine et les péripéties pour le contrôle géopolitique de l’Asie. Oublions aussi les discussions interminables sur le changement du climat. Nous le subissons tous mais franchement, il y a de quoi être stupéfait de voir des solutions probables appliquées obligatoirement dans 5 ou 10 ans seulement. Le temps aura vraiment changé d’ici là. Revenons à la bourse ; le soleil est revenu et comme par miracle, les actions évoluent maintenant dans un contexte plus favorable. La chute des prix du gaz soulage l’Europe après la panique énergétique car ceux-ci pourraient continuer à baisser pendant l’été jusqu’à 20 € le mégawattheure. De plus, les stocks sont supérieurs à la moyenne et sapent ainsi le levier énergétique de Poutine.
Il y a en premier lieu, le ralentissement de l’inflation. Les critiques diront que la croissance économique reste faible mais positivons, elle n’est pas négative et les bénéfices des sociétés sont bien souvent supérieurs aux attentes. Les actions craignent les hausses des taux directeurs mais les banques centrales sont devenues moins actives et plus discrètes sur ce sujet. Beaucoup d’investisseurs poussent enfin un ouf de soulagement en voyant les valeurs de croissance et plus précisément les technologiques reprendre le chemin de la hausse.
Bien entendu, comme dans toute crise, il y a des secteurs qui performent et d’autres qui ont difficile à redémarrer comme le secteur de l’énergie et celui de la finance. Le point encore préoccupant, c’est l’attitude des institutionnels qui manquent de punch ; sont-elles encore dans le pessimisme ? Il y a encore trop de brokers qui jouent la bourse à la baisse et cela se ressent vraiment en voyant des gros volumes vendeurs au premier cours et acheteurs après la baisse en fin de journée. Selon certains analystes, force est de constater que beaucoup d’institutionnels ne sont pas encore vraiment acheteurs d’actions et laissent beaucoup de liquidités pour sauter dans le marché au moment propice. Mais qui sait vraiment l’avenir ? Par exemple, pourquoi tant d’hésitations pour envoyer des avions F-16 en UKRAINE ? Et bien, la réponse est simple. Les pilotes disent que les F-16 peuvent aider l’Ukraine mais que les missiles pourraient les abattre car ces fameux chasseurs fabriqués aux États-Unis sont vulnérables aux derniers missiles russes. De ce fait, les jets ne changeraient pas la donne et le prix d’un avion est faramineux.
Il nous faudrait un téléphone en ligne directe avec le futur mais je pense qu’il faudrait mieux acheter des actions des sociétés de communication et d’information. L’inflation diminuant, nous pourrions acheter des obligations de qualité qui ont bu un fameux bouillon mais acheter une obligation, c’est acheter la dette d’un autre. Dans ces moments difficiles et incompréhensibles pour beaucoup, il est difficile de croire que les Etats vont arrêter de s’endetter. Ils continueront toujours à faire des dépenses de prestige.
Voyons maintenant quelques graphiques qui parlent d’eux-mêmes :
Voilà, il est temps de prendre le soleil et de vivre intensément l’instant présent. Pourvu que cela dure.
Bien à vous et bonne lecture. Roger LECUT Professeur de Cyclologie Boursière.