Le petit mot boursier de Roger Lecut – 23 octobre 2025

23 octobre 2025

Chers investisseurs,

Le monde change, c’est certain et l’informatique bouleverse toutes les méthodes de travail. Afin de nettoyer des millions d’ordinateur, rien de plus facile que d’imposer un nouveau logiciel. Celui-ci ne reconnaitra plus vos logiciels anciens, ni vos photos du temps passé, ni vos listes d’envoi de mails. Tout est à refaire, à retrouver les bases d’anciens programmes. Du jour au lendemain, vous avez un ordinateur désuet. Comme aurait pu dire Coluche, c’est mieux mais en pire. Enfin, il faut être de son temps, mais que de temps perdu avec les changements. Tout ce qui est obsolète est disparu mais les souvenirs ou les logiciels très pratiques de firmes privées ne sont plus compatibles. Bien entendu, cela le devient en payant mensuellement une petite somme de 5, 10 ou 25 euros. Un cadeau qui se transforme en débit annuel de plusieurs centaines d’euros. Enfin soit, c’est comme la Bourse. On appâte la clientèle avec des promesses les plus folles.

Tout d’abord, on commence à vous expliquer que l’or est une relique et qu’il faut mieux investir dans les cryptomonnaies. L’or fait un bond extraordinaire et on vous dit qu’il va côtoyer les 5.000 dollars. Tout le monde en veut. Les bijoux sont fondus pour la revente. Bref, c’est le pactole.

On vous donnait des graphiques avec la progression du bitcoin par rapport à l’or et puis, on vous alléchait avec des graphiques avec la progression de l’or par rapport au bitcoin. Il ne faut pas oublier la progression de l’argent, du palladium et des autres métaux moins nobles. Il ne faut pas oublier les mines. Que de bonnes choses à acheter. Puis la roue tourne, avec des gains énormes, les gros détenteurs vendent sans préavis de grosses quantités et la « panique » s’installe. Le mot d’ordre devient « vendre ». Les leçons du passé ne servent à rien. L’or redescend car les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel. C’est la cyclologie appliquée.

Je citais le Bitcoin. Il allait lui aussi percer des plafonds de plus en plus hauts. Et bien maintenant, ceux qui en possèdent ou veulent en acheter feraient bien de lire la presse asiatique. C’est la folie d’achat des stable coins. Il y a des centaines de milliards de stable coins investis et déjà plus de mille milliards de dollars de ceux-ci en circulation. Bigre !! Les investisseurs ont la tête qui tourne mais leur cerveau leur crie « profits-profits et richesses ». Alors, si cela vous tente le stable coin le plus recherché est celui adossé au dollar de Singapour.

Les stablecoins sont, comme leur nom l’indique, des cryptomonnaies stables, avec un cours généralement indexé sur celui des actifs classiques, comme les monnaies Fiat ou les matières premières. Ils sont bien moins volatiles que les cryptos mais permettent de profiter des mêmes avantages à l’utilisation, tout en bénéficiant de la relative stabilité des monnaies traditionnelles.

L’investissement dans ces coins peut être une idée intéressante, car ils présentent divers avantages. Pour ceux qui veulent tenter un achat, voici les meilleurs stablecoins selon les investisseurs professionnels : Tether (USDT) : Lancé en juillet 2014, l’USDT est directement indexé sur le dollar. Binance USD (BUSD) : Le BUSD est le stablecoin de la plateforme Binance et de l’écosystème Binance Chain. Dai (DAI) : Le DAI est un stablecoin collatéralisé avec de la cryptomonnaie. TrueUSD (TUSD) : Le TUSD est émis par Truecoin LLC. Mais comme toujours, on n’achète pas un chat dans un sac. On ne doit pas acheter ce que l’on ne comprend pas, c’est clair et cela évite bien des désillusions. La Bourse n’est pas un Casino.

Personnellement, je préfère les actions quoique, depuis leur numérisation, c’est moins tentant que les titres papier caché au fond d’un coffre. De plus, rien n’est fait aussi pour les rassurer. La taxe sur les plus-values est tout aussi injuste que si vous étiez taxé sur la différence de prix entre l’achat d’un immeuble et sa revente des années plus tard sans tenir compte de l’inflation. Je serai avare de graphiques en ce moment car mon logiciel ne parvient plus à se connecter à la banque de données. Je me réfère donc aux infos contrôlées d’Internet et mes 21 valeurs résistent encore à la bourrasque annoncée depuis plusieurs mois.

Mais bien entendu, j’avais des choix judicieux (on le dit : après-coups)

En bref, je pense qu’il faut mieux être en dehors de ces vagues spéculatives. Vous avez de l’or, et bien conservez le. Il ne devrait pas dépasser les 15 % de votre capital investi. C’est une assurance.

Je pense que la fin d’année ne sera pas brillante.

Il y a le fait que des personnes ont intérêt à vendre avant le 31 décembre afin d’éviter des discussions avec le fisc sur la valorisation de certains actifs.

Bien entendu, les plus-values historiques sont exonérées mais certains veulent éviter des charges administratives ou ne désirent pas se soumettre au prélèvement de la taxe par voie de précompte car la banque ne tiendra pas compte dans son calcul de la moins-value sur d’autres actifs financiers, de l’exonération annuelle de 10.000 euros et d’une valeur d’acquisition plus élevée que celle qui se fixera le 31 décembre 2025. Bref, si vous avez acheté des titres à100 euros qui sont maintenant à 50 euros. Vous les vendez l’an prochain à 70 euros. On vous dira que vous avez une plus-value de 20 euros alors que vous perdez 30 euros sur votre prix d’achat. Pa évident !! Voilà, je vous laisse à vos réflexions, la tempête se met à souffler et les peupliers se courbent sous la violence tout comme la Bourse le fait de temps à autre. Ils plient mais ne se rompent pas.

Roger LECUT Gradué en Sciences Bancaires et Boursières.

A propos de l'auteur
Roger Lecut
Je propose un cours en ligne sur la cyclologie boursière accessible gratuitement. Des analyses boursières régulières des actions et indices boursiers. Gazette de l'investisseur avisé : Chaque mois et ceci depuis l'année 2003, je vous propose une gazette boursière pour investir en bourse. Dans cette gazette je présente et commente des graphiques boursiers de valeurs françaises et internationales. J'analyse aussi les indices internationaux (Cac 40, Nasdaq, Dow Jones, ...) en me basant essentiellement sur les graphiques et les cycles économiques et boursiers. J'étudie aussi les fondamentaux des sociétés et je prends aussi en compte le contexte économique actuel (santé des différents secteurs d'activité, conflits militaires, devises, stocks des matières premières, économie globale, ...). Bonne lecture à tous. Roger LECUT Professeur de Cyclologie boursière Ancien Administrateur et ancien Vice-Président d'INVESTA

Laisser un commentaire